Une collaboration entre ONG et industries pour la protection de l’océan Antarctique a annoncé la fermeture à l’année d’une zone de 4 500 km2 autour de la Baie de l’Espoir dans le nord de la péninsule Antarctique.
Le Krill est un petit crustacé et une espèce clé dans la chaîne alimentaire de l’Antarctique pour les pingouins, les phoques, les baleines et d’autres formes de vie marine. Seulement, cette espèce est fortement menacée par la pêche, perturbant en chaîne les écosystèmes marins. Une collaboration ONG-Industries pour la protection de l’océan Antarctique a annoncé la fermeture à l’année d’une zone de 4 500 km2 autour de la Baie de l’Espoir, dans le nord de la péninsule Antarctique; accomplissant un pas en avant dans la protection de la biodiversité de la région.
Cette fermeture importante, soutenue par les plus grandes entreprises de pêche au krill, oblige presque toutes celles opérant en Antarctique à étendre les zones de restriction volontaire entrées en vigueur en 2018. Il s’agit d’une mesure permettant d’assurer la protection tout au long de l’année de la plus grande colonie de manchots Adélie présente dans la région. Cela permet également d’envoyer une déclaration d’intention ferme en faveur d’une zone marine protégée dans la péninsule Antarctique de la part de l’industrie à la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) et à l’ensemble de la communauté antarctique.
Selon des études récentes, les populations de manchots de l’Adélie sont en déclin. En fermant cette zone, l’industrie du krill renforce son approche de précaution, en préservant les valeurs importantes des écosystèmes et en facilitant une meilleure compréhension scientifique des populations de manchots. Cette initiative est soutenue par l’Association pour une pêche responsable du krill (ARK) et une coalition d’ONG composée du WWF, de Greenpeace, de The Pew Charitable Trusts et d’Oceanites.