La biodiversité est bonne pour le PIB, c’est le FMI qui le dit !

Photo d'illustration ©Hans Braxmeier de Pixabay

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Hans Braxmeier de Pixabay
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Un nouveau rapport du Fonds Monétaire International (FMI) démontre que les investissements dans les énergies renouvelables et la conservation de la biodiversité stimulent davantage le produit intérieur brut (PIB) d’un pays que les investissements dans les combustibles fossiles et les activités qui détruisent les écosystèmes.

En ces temps difficiles pour l’économie de chaque pays, quel gouvernement ne rêverait pas de stimuler davantage son produit intérieur brut (PIB) et par conséquent sa croissance économique ? La réponse est très probablement : aucun. En période de crise ou pas, chaque pays a envie d’avoir une économie qui tourne bien. Et bonne nouvelle, le Fonds monétaire international (FMI) qui a pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire fournit une solution à toutes ces économies en quête de croissance et de bien-être. Dans un récent rapport, le FMI démontre que les investissements dans les énergies renouvelables et la conservation de la biodiversité contribuent davantage à stimuler le PIB que les investissements dans les combustibles fossiles et les activités qui détruisent les écosystèmes.

L’étude révèle que chaque dollar américain dépensé dans des activités qui ne produisent pas de carbone ou qui en absorbent l’excès – qu’il s’agisse de centrales électriques à émissions nulles ou de la protection de la faune et des écosystèmes – peut générer plus d’un dollar d’activité économique. En d’autres termes, le rapport constate que les dépenses consacrées aux énergies propres, comme l’énergie solaire et éolienne, et à la protection de la nature ont un impact sur le PIB de 2 à 7 fois plus important que les dépenses consacrées aux sources d’énergie non écologique comme le pétrole, le gaz et le charbon ainsi qu’à l’utilisation non durable des terres comme l’agriculture industrielle.

Ces conclusions sont le fruit d’une collaboration entre organisations internationales et des universités qui rassemble des données sur les dépenses effectuées dans 40 pays d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine entre 1991 et 2019. Les résultats suggèrent que « reconstruire en mieux » pourrait être une solution gagnante pour les économies et la planète.

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