Trafic d’espèces protégées : la Fondation Brigitte-Bardot coopère avec l’ONCFS

1974
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La Fondation Brigitte Bardot (FBB) a offert une série d’objets concernés par la règlementation CITES à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin d’assurer la formation de ses agents, dans la lutte contre le trafic d’espèces protégées issues de la faune sauvage.

Ivoires tournés, carapaces de tortue ou encore mâchoire de requin, ces objets de collection sont issus de legs reçus par la Fondation. Celle-ci les a remis à l’ONCFS à des fins essentiellement pédagogiques : l’établissement public est en effet le bras armé de l’Etat français en ce qui concerne l’application sur le territoire national de la convention de Washington. Cette convention internationale, ratifiée par la France en 1973, régule le commerce international de plus de 30 000 espèces de la faune et de la flore sauvages protégées. Dotés de prérogatives de police judiciaire, les agents commissionnés et assermentés de l’ONCFS sont inspecteurs de l’environnement, ils disposent d’une large palette de compétences afin de lutter contre le trafic d’espèces protégées. Le réseau CITES de l’établissement public compte plus de 300 agents, il est animé par une brigade mobile d’intervention dite « BMI CITES ». La remise par la FBB de ces objets aidera les agents de l’ONCFS à renforcer leur expertise en leur présentant des pièces travaillées visées par la règlementation internationale. Elle permettra également à l’Office de sensibiliser ses partenaires (douaniers, gendarmes, magistrats notamment). On estime que le commerce illicite des espèces sauvages concerne chaque année 500 à 600 millions de poissons tropicaux, 15 millions d’animaux à fourrure, 5 millions d’oiseaux, 2 millions de reptiles, 30 000 primates…