Perturbateurs endocriniens : des députés proposent des pistes (1 mn 30)

© Richard Ying et Tangui Morlier

1845
© Richard-Ying-et-Tangui-Morlier
⏱ Lecture < 1 mn.

Face aux risques représentés par les perturbateurs endocriniens il faut renforcer la réglementation européenne, interdire la vaisselle en plastique pour les enfants ou encore accentuer les efforts de recherche, recommande un rapport parlementaire sur ces substances présentes dans les contenants en plastique.

Ce rapport a été présenté par les députés Laurianne Rossi, Michel Vialay et Claire Pitollat en commissions à l’Assemblée nationale. Au terme de leurs travaux lancés en février, ils ont présenté des recommandations pour lutter contre les « conséquences sanitaires et environnementales des perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en matière plastique alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques, que nous utilisons quotidiennement », selon le rapport. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]

La France s’est dotée en septembre d’une nouvelle « stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens », la deuxième. Ces composés chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, sont présents dans de nombreux produits de consommation courante – jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires… – interfèrent sur le système hormonal, mais sont encore mal connus. Le rapport recommande de renforcer la réglementation européenne, d’accentuer les efforts de recherche et les essais pour mieux comprendre les effets de ces perturbateurs sur les écosystèmes, ou encore de mieux informer le public.

Il préconise aussi de « poursuivre la réduction des utilisations des plastiques à usage unique », de« faire cesser la distribution de valisettes de produits cosmétiques à titre gratuit dans les maternités », d’ « interdire les contenants en matière plastique de cosmétiques destinés aux nourrissons et enfants en bas-âge » ou encore d’ « étiqueter des produits contenant des perturbateurs endocriniens » et d’ « élaborer un +toxi-score+(à l’image des nutri-score destinés à mesurer la qualité nutritionnelle des aliments, NDLR) intégrant les perturbateurs endocriniens ».

[/ihc-hide-content]