L’Office national des forêts s’installera finalement à Maisons-Alfort. L’Etablissement public se lance dans la vente en ligne et annonce un méga-contrat avec la centrale à biomase de Gardanne.
Ce sera finalement Maisons-Alfort. Après des années d’annonces et de démentis, le Conseil d’administration de l’Office national des forêts et la Commission de l’immobilier de l’Etat ont tranché : le nouveau siège –un bâtiment à ossature bois, cela va de soi !- sera implanté sur l’emprise de l’’Ecole nationale vétérinaire, où se trouve déjà l’ANSES (Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire travail). C’est de là que les 331 salariés du siège piloteront les actions des 10 000 agents de l’Office, parmi lesquels la proportion de fonctionnaires (2/3 actuellement) devrait fondre au profit des salariés de droit privé.
Parmi les autres nouveautés de l’année à venir, l’Office annonce sa volonté de devenir un acteur des enchères en ligne pour les ventes de bois, à côté des ventes publiques et des ventes de gré à gré qui constituent jusqu’ici les modes de vente traditionnels du bois. Et pour soutenir ses ventes tous canaux confondus, l’Office participe au sein de France Bois Forêt au financement de la campagne « Pour moi c’est le bois », dotée d’un budget de 10 M € sur trois ans, et dont la conception a été confiée à l’agence TBWA. L’ONF annonce par ailleurs avoir conclu un important contrat avec l’énergéticien allemand UNIPER pour la fourniture de bois de coupe à la centrale à biomasse de Gardanne, qui brûlera chaque année, si ce projet contesté est conduit à son terme, 850 000 m3 de bois (soit 16 % des 6 millions de m3 de bois-énergie produits en France) pour produire de l’électricité.
En matière de biodiversité, l’ONF signera le 24 octobre une convention avec l’Agence française pour la biodiversité (AFB), dont le contenu n’a pas été rendu public.