🔻Des chercheurs du MNHN racontent leur expédition en Guyane

Photo d'illustration ©Jodeko de Pixabay

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Dans le cadre des recherches de l’Observatoire Hommes-Milieux Oyapock du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), des chercheurs ont entrepris en 2013 d’analyser comment les activités humaines affectent la diversité et le fonctionnement de la forêt guyanaises proches des corridors écologiques le long de la nouvelle Route Nationale 2.

En Amazonie guyanaise, de nombreuses espèces de mammifères et d’oiseaux visitent les plantes pour se nourrir de leurs fruits. Certaines contribuent à la dispersion des graines et par conséquent, à la régénération et à la bonne santé de l’écosystème et des hommes qui en dépendent, racontent deux chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Dans un article publié par le média The Conversation, Pierre-Michel Forget, Professeur d’écologie des écosystèmes tropicaux au MNHN et Éric Guilbert maitre de conférences, écologie et évolution des communautés, entomologie également rattaché au MNHN livrent le récit de leur exploration dans la forêt en Amazonie guyanaise pour réaliser un inventaire de la diversité faunistique.

Leurs diverses expéditions scientifiques visent à évaluer comment la diversité faunistique de la forêt change depuis l’ouverture de la nouvelle route Nationale 2 (RN2) et du pont. Ils identifient d’une part les faunes de vertébrés mammifères et oiseaux responsables de la consommation des fruits et contribuant à la dispersion des grosses graines dans le sous-bois comme la canopée. D’autre part, ils caractérisent l’ensemble de la diversité de la faune de scarabées coprophages qui dépendent principalement des excréments des mammifères pour leur alimentation et leur reproduction, et contribuent in fine au recyclage de la matière, et à la dispersion des petites graines.

Retrouvez leur récit sur The Conservation