La « résolution d’Ajaccio » contre l’exploitation d’hydrocarbures en Méditerranée

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Une résolution prise aux Assises Nationales de la Biodiversité demande que soit interdite toute nouvelle autorisation de prospection ou d’exploitation d’hydrocarbures en Méditerranée.

L’un des faits marquants des 7èmes Assises Nationales de la Biodiversité qui se sont tenues en Corse est la « résolution d’Ajaccio », demandant d’interdire définitivement toute exploration ou exploitation d’hydrocarbures en Méditerranée, quel que soit le statut juridique des eaux concernées. La « Chjama d’Aiacciu », comme l’ont appelée en corse les quelques 700 participants des Assises, a été souhaitée par Gilles Simeoni, président de l’exécutif de la collectivité territoriale de la Corse, et signée par de nombreuses personnalités, telle que Ségolène Royal, la nouvelle ambassadrice pour les pôles Arctique et Antarctique. En tant qu’ancienne ministre de l’Ecologie, elle avait déjà pris un moratoire en 2016 contre toute prospection en méditerranée.

Dans la foulée, l’assemblée corse s’est unanimement opposée à la demande d’une société norvégienne de permis d’exploration au large de la Corse et de la Sardaigne. Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, a enfin annoncé que la France n’attribuerait plus de nouveaux permis d’exploration en mer ni sur terre, et que les concessions d’exploitation existantes ne seraient pas renouvelées.