Près de 1000 délégués de 170 pays étaient réunis du 21 au 29 octobre à Dubaï dans lecadre la 13ème Conférence des parties contractantes de la Convention internationale deRamsar pour décider des meilleurs moyens de protéger les zones humides, cet écosystème le plus prodigue de la planète et pourtant le plus menacé.
A l’occasion de cette COP 13, le second rapport de l’Observatoire des zones humides méditerranéennes sur l’état, les enjeux, les perspectives et les solutions pour des zones humides méditerranéennes durables a été rendu public. On y apprend que 48 % des zones humides du bassin Méditerranéen ont disparu depuis 1970, alors que la perte mondiale moyenne est de l’ordre de 35%.Pourtant, rappelle dans un communiqué la Fondation de la tour du Valat, les zones humides constituent une partie de la solution au changement climatique et à la perte de la biodiversité : « Lac, étang, marais, rivière, estuaire, tourbière, prairie inondable, lagune, chott, merja, daya, guelta, oued… Les zones humides, écosystème le plus prodigue de la planète et pourtant le plus menacé, sont des lieux de biodiversité foisonnante, accueillantes pour les hommes, nécessaires au bien-être chacun et à la sécurité de tous. Vitales pour la survie de l’humanité, elles figurent parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent presque toute l’eau douce consommée dans le monde ; Plus d’un milliard de personnes en dépendent pour leur subsistance ainsi que d’innombrables espèces végétales et animales. Elles continuent pourtant d’être détruites, dégradées et transformées pour d’autres usages (industrie, tourisme, urbanisation, agriculture, etc). Cette évolution compromet le bien-être humain par la perte des multiples avantages fournis par les zones humides ».