🔻 Régionales: le Parti de la nature tend 50 propositions aux candidats

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Plusieurs élus regroupés au sein du mouvement transpartisan du « Parti de la nature » ont présenté vendredi 30 avril 50 propositions à destination des candidats aux élections régionales et départementales pour « mieux protéger » la nature en France.

Dans le cadre des élections régionales de juin prochain, le groupe de travail du mouvement transpartisan du « Parti de la nature » a notamment formulé des propositions sur la désimperméabilisation des sols, la protection des espèces en danger, la création de ceintures maraîchères autour des grandes métropoles ou encore d’autoroutes régionales à vélo. « Les collectivités dans lesquelles (les candidats interpelés) veulent prendre des responsabilités (…) sont des collectivités qui montent en puissance sur les questions de biodiversité« , a justifié Yann Wehrling, président fondateur du mouvement et conseiller régional (MoDem) d’Ile-de-France.

Ces 50 propositions « concrètes, cohérentes, opérationnelles« , doivent permettre aux candidats des élections du 20 et 27 juin prochain d’avoir « une boîte de réflexion pour la prochaine mandature« , a précisé Gersende Le Maire, juriste et membre du Parti de la nature. Ce dernier, créé en octobre 2020, rassemble des élus de différents horizons politiques, responsables associatifs, scientifiques et acteurs du monde économique avec pour ambition d’être « force de proposition et d’influence » sur la question de la protection de la nature et le bien-être animal. Parmi les 50 propositions, le Parti de la nature donne la priorité à la désimperméabilisation des sols via un « seuil minimal de zones végétalisées en ville« , un « aménagement des zones humides » pour prévenir les risques de crue ou encore une « cartographie des surfaces susceptibles d’être aisément désimperméabilisées« .

Le collectif propose également de choisir dans chaque région « une espèce emblème à protéger« , la création de « parlements de la nature » pour « faire émerger des plans d’actions » à l’échelle régionale, ainsi que la mise en place de « parkings à vélo fermés » près des gares. « C’est tout naturellement le lieu de l’intermodalité : les régions sont chefs de file pour les transports, nous pouvons avoir un vrai effet de levier en proposant un parking à vélo à sa gare de départ, mais aussi à sa gare d’arrivée« , a affirmé Fabienne Keller, députée européenne (Renew Europe) et ex-maire de Strasbourg.