Le 1er octobre, l’arrêté portant création de la zone de protection d’habitats du Mont Blanc a été signé en présence de la secrétaire d’État auprès de la Ministre de la Transition écologique, Bérangère Abba.
Annoncée lors de la quatrième réunion du Conseil de défense écologique en février 2020, la zone de protection d’habitats du Mont Blanc a été créée le 1er octobre. Elle se base sur la loi Grenelle 2 de 2010 qui donne la possibilité aux préfets de prendre des arrêtés de protection des habitats naturels sans que ces espaces abritent nécessairement des espèces protégées.
L’arrêté départage la zone de protection de 3175 hectares en une zone centrale et des zones de transition. Il est interdit en zone centrale de pratiquer toute autre activité que l’alpinisme, l’enchaînement alpinisme-parapente, le paralpinisme, le ski ainsi que le snowboard-alpinisme. Sur l’ensemble de la zone, tous les véhicules qu’ils soient à moteur ou pas sont prohibés. Il en est de même pour l’organisation de manifestations. Et cela va de soi, il est interdit d’y laisser des déchets ou produits chimiques, de détruire la faune et la flore et même d’introduire des animaux et végétaux. Les infractions peuvent être sanctionnées par des peines allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Les dispositions de l’arrêté ne s’appliquent pas dans les zones de transition pour la chasse (« comptage et prélèvements dans le cadre de la réglementation en vigueur »).