L’objectif de l’Institut de la Transition Environnementale (SU-ITE) est « d’engager des dynamiques innovantes de formation et de recherche sur des grandes problématiques d’environnement, de développement durable et de construction d’une société post COP 21 ».
Centré sur la question de la transition, l’Institut privilégiera les interactions entre les équipes de recherche et les acteurs de la société (politiques, économiques, sociaux). Il s’appuiera sur les ressources structurelles et scientifiques des établissements de Sorbonne Universités (SU) en développant des recherches, formations et actions interdisciplinaires, identifiées, mises en oeuvre et valorisées avec des partenaires non académiques. Il ambitionne de devenir une plateforme d’interactions entre science et société pour contribuer à la transition environnementale dans la durée. SU-ITE rassemble 54 laboratoires et environ 2 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens, ingénieurs. Il constitue un potentiel unique et considérable, à la fois autour de la biodiversité et des relations humains-nature, des questions climatiques, et de l’utilisation des ressources naturelles et de l’énergie, en interaction avec les autres domaines scientifiques de SU. Le potentiel de formation représente 43 formations de licence, diplôme d’ingénieurs et master, avec des thématiques et une ouverture interdisciplinaire s’intégrant aux objectifs de l’Institut. Dans le cadre de l’Institut, les ouvertures interdisciplinaires entre formations seront renforcées, au bénéfice de la préparation des étudiants à relever les enjeux socio-écologiques du futur. Enfin, SU-ITE s’appuie sur les plateformes, outils et méthodologies de recherche disponibles à l’échelle de Sorbonne Universités (modèles, bases de données, réseaux d’observations, FabLab, etc.).
Parmi les « axes structurants » de recherche retenus par l’Institut : gouverner la biodiversité et s’inspirer de la nature. « La question de la biodiversité est aujourd’hui au coeur de politiques construites et déclinées à différentes échelles, écrit Sorbonne Universités. Celles-ci se construisent sur des paradigmes qui apparaissent et parfois s’additionnent avec une ampleur sans précédent : le développement durable (rapport Brundtland, 1987), l’usage par les sociétés des ressources offertes par la biodiversité, les services écosystémiques, les paiements pour services environnementaux ou plus récemment les solutions durables inspirées par la nature. Ces dernières nécessitent une connaissance fine des fonctions qui soutiennent les services écosystémiques notamment leurs contingences et les paramètres qui les influencent : compositions spécifiques, dynamiques écologiques, conditions météorologiques, évolution avec le changement climatique, etc ».