Dans le cadre du plan de relance du gouvernement français, le ministère de la Transition écologique vient de dévoiler une instruction précisant les modalités de sa mise en œuvre territorialisée.
Un tiers du plan de relance présenté le 3 septembre dernier par le gouvernement français, soit 30 milliards d’euros, sera consacré à la transition écologique. Le 25 janvier, le ministère de la Transition écologique a publié une instruction à destination des préfets de région et de département, précisant les modalités de la mise en œuvre territorialisée de ce plan de relance. Les annexes contiennent ainsi un recueil exhaustif de l’ensemble des actions concernées.
Concernant les actions en faveur de « la biodiversité et la résilience« , les préfets disposent de 48 millions d’euros répartis entre la restauration écologique (26 millions d’euros) et les aires protégées (22 millions d’eauros), et sont « invités à engager le plus vite possible, dès début 2021, la majorité des projets éligibles à ces mesures du plan de relance dès lors qu’ils peuvent démarrer rapidement. » Leurs priorités d’action pourront notamment concerner « la réalisation de projets d’ouvrages écologiques permettant la préservation et valorisation des territoires, à l’image de la résorption des points noirs de continuité terrestre, de l’accompagnement des activités humaines vers des pratiques plus durables, ou encore de l’amélioration de l’accueil du public dans les aires protégées. »
L’annexe précise que les actions concernant la restauration écologique pourront relever par exemple de la « restauration de sites fortement dégradés en lien avec les
collectivités, la réalisation de mouillage écologiques, l’enlèvement d’épaves, la réalisation
d’atlas communaux de la biodiversité dans les territoires. » Quant aux aires protégées, la sélection des projets devra tenir compte « des résultats concrets attendus pour la protection de la biodiversité, notamment à travers : une diminution des pressions ; un accompagnement des activités humaines vers des pratiques plus durables ; une amélioration de l’accueil du public, avec la construction ou l’amélioration d’infrastructures favorables à l’éco-tourisme ou l’éveil à l’environnement ; une restauration de la fonctionnalité en de la résilience des écosystèmes ou une meilleure gestion des sites. »