La France Insoumise a annoncé le lancement d’une « commission d’enquête citoyenne sur la gestion des forêts, qui aura pour but de proposer une alternative à la gestion actuelle des forêts en France.
La vice-présidente du groupe des députés de La France insoumise Mathilde Panot a annoncé mardi 24 septembre le lancement d’une « commission d’enquête citoyenne » réunissant des parlementaires de gauche et des spécialistes, pour proposer un « contre-modèle » à « l’industrialisation massive » des forêts françaises. La gestion actuelle aurait pour conséquence l’utilisation de pesticides, les coupes rases qui font chuter la biodiversité, le « démantèlement » de l’Office national des forêts (ONF) et la dégradation des conditions de travail des bûcherons et ouvriers forestiers, a dénoncé la députée du Val-de-Marne lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
« Nos forêts, qui couvrent un tiers du territoire français soit, 16,9 millions d’hectares, souffrent de la ‘malforestation’ comme il existe la ‘malbouffe’: certes elles grandissent, mais leur qualité se dégrade« , a pour sa part estimé le journaliste Gaspard d’Allens, auteur de Main basse sur nos forêts (Seuil, 2019) et membre de la « commission citoyenne ». Feront aussi partie de cette commission les députés insoumis Ugo Bernalicis, Bénédicte Taurine et Loïc Prud’homme, les députés socialistes Dominique Potier et Guillaume Garot, la députée de Génération écologie Delphine Batho, les parlementaires communistes Sébastien Jumel, Hubert Wulfranc et Guillaume Gontard, aux côtés d’associations comme France Nature Environnement et SOS Forêts et de l’intersyndicale de l’ONF.
L’instance aura pour but de « co-construire » une proposition de loi cet automne afin de concevoir un « contre-modèle » à la gestion actuelle des forêts, a expliqué Mathilde Panot : la protection des écosystèmes, le renforcement de la gestion de service public ou encore les conditions de travail des bûcherons et travailleurs forestiers. Plusieurs auditions auront lieu de septembre à novembre, et intégrera le travail de quelque 120 spécialistes aux Assises nationales de la forêt, organisées du 23 au 24 octobre à Chaussy (Val-d’Oise).
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