La LPO et SNCF Réseau vont renouveler une convention de partenariat afin de préserver la biodiversité. Trois mots d’ordre: « partage de connaissances », « appui thématique / méthodologique » et « appui à la prise en compte de la biodiversité dans les activités ferroviaires ».
Le 28 mai dernier, SNCF Réseau et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) ont renouvelé la convention-cadre d’un partenariat en faveur de la préservation de la biodiversité engagé en 2015. Cette convention permet d’acter un nouveau programme pluriannuel d’actions communes structuré en trois grands axes de travail. Le premier concerne le partage de connaissances. SNCF Réseau et la LPO s’engagent ainsi à mutualiser leurs connaissances sur la gestion des 30 000 km de voies du réseau ferroviaire et sur la biodiversité. SNCF Réseau sera ainsi en mesure de mieux mettre en application les préconisations de la LPO sur la gestion du réseau, « avec des applications très concrètes comme, par exemple, des conseils sur la planification des travaux de maitrise de la végétation et sur les dispositifs techniques pour l’avifaune ou la fragilisation des remblais des voies ferrées par la présence de terriers de blaireaux d’Europe« , explique l’ONG dans un communiqué. Un second axe de travail est celui de l’appui thématique et méthodologique. La LPO dispensera des formations sur les enjeux de la biodiversité aux agents de SNCF Réseau, et une sensibilisation adaptée aux différents échelons managériaux sera mise en place. « En particulier, des outils LPO vont être mis à disposition de SNCF Réseau afin de mieux identifier et évaluer les enjeux biodiversité au sein de ses sites industriels et emprises, et un ‘serious game’ développé en collaboration avec la LPO sera lancé avant fin 2019 pour renforcer auprès du personnel SNCF Réseau la sensibilisation aux enjeux biodiversité et les actions nécessaires de préservation. » Enfin, l’appui à la prise en compte de la biodiversité dans les activités ferroviaires constituera le dernier axe de travail. SNCF Réseau sera impliqué dans des suivis naturalistes et des programmes de sciences participatives, « par exemple par l’implication du personnel ou par la communication des inventaires biodiversité réalisés dans le cadre des activités du gestionnaire d’infrastructures ferroviaires. » Cette nouvelle convention a vocation à être déclinée au plus près des territoires et plusieurs déclinaisons sectorielles et opérationnelles sont déjà en cours en régions.