🆓 Les Seychelles doublent leur réseau d’aires marines protégées

Photo © bummelhummel de Pixabay

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Fin mars, l’archipel des Seychelles a passé la protection de ses mers de 210 000 km2 à 400 000 km2.

L’archipel des Seychelles a étendu la protection de ses mers à 400 000 kilomètres carrés, soit une superficie deux fois plus grande que la Grande-Bretagne. Cette mesure répond à l’engagement pris de longue date par le pays de protéger 30 % de ses eaux marines. Jusqu’en 2012, seulement 0,04 % du territoire marin des Seychelles faisait partie de son réseau d’AMP. Le premier cycle d’expansion a eu lieu en 2018, lorsque 210 000 km2 de zones marines ont été désignées comme AMP.

13 nouvelles aires marines protégées (AMP) ont ainsi été créées le 26 mars dernier, dont près de la moitié seront des « zones interdites« , où les activités économiques telles que la pêche, l’exploitation minière ou le forage ne seront pas autorisées. Dans l’autre moitié, appelée zone 2, les activités économiques seront autorisées, sous réserve d’une réglementation.

La zone économique exclusive (ZEE) des Seychelles s’étend sur 1,37 million de km2 d’océan. Le défi pour le pays est d’empêcher l’exploitation non durable de sa biodiversité marine, dont les habitants dépendent aussi pour vivre. L’expansion des surfaces protégées permettra de mieux sauvegarder les habitats et les sites de nidification des tortues géantes menacées, la dernière population de dugongs encore présente dans l’océan Indien, et les récifs coralliens.

Les requins devraient également bénéficier de cette protection accrue. L’atoll d’Aldabra a fourni un précédent : protégé depuis les années 1980, il abrite une abondance de vie marine, y compris de requins de récif à pointe noire et de requins-citrons faucille.