L’UNESCO a ajouté 23 nouveaux sites, dont quatre transfrontières, au Réseau mondial des réserves de biosphère… mais 20 sites (trois en Bulgarie et 17 aux Etats-Unis) ont été retirés du Réseau mondial des réserves de biosphère à la demande des Etats concernés.
Les 689 réserves de biosphère, réparties dans 120 pays (dont 20 sites transfrontaliers) sont des zones comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers. Chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable. Elles sont « des sites de soutien pour la science au service de la durabilité » – des lieux spéciaux où tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité.
La candidature des réserves de biosphère est présentée par les gouvernements nationaux ; elles restent placées sous la juridiction souveraine des États où elles se trouvent. Leur statut est reconnu au plan international.
Les réserves de biosphère sont dotées de trois zones interdépendantes visant à remplir trois fonctions liées, qui sont complémentaires et se renforcent mutuellement :
- L’aire (les aires) centrale(s) comprend un écosystème strictement protégé qui contribue à la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la variation génétique ;
- La zone tampon entoure ou jouxte les aires centrales et est utilisée pour des activités compatibles avec des pratiques écologiquement viables susceptibles de renforcer la recherche, le suivi, la formation et l’éducation scientifiques ;
- La zone de transition est la partie de la réserve où sont autorisées davantage d’activités, ce qui permet un développement économique et humain socio-culturellement et écologiquement durable.