Greenpeace tire un bilan mitigé de la stratégie contre la déforestation importée (1 mn)

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Un an après le lancement par le gouvernement français d’une stratégie contre la déforestation importée, Greenpeace a appelé à stopper certaines importations, à présenter un plan d’action chiffré ou encore à pousser l’Union européenne à adopter une législation contraignante.

La France, avec ses importations, participe à la déforestation dans le monde. Selon le WWF, le pays a contribué à déboiser potentiellement chaque année 5,1 millions d’hectares, notamment avec l’importation de soja, d’huile de palme, de cacao ou encore de bœuf. Le gouvernement s’est fixé comme objectif de mettre fin d’ici à 2030 à la déforestation liée à l’importation de produits agricoles ou forestiers non durables. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]

Pour y parvenir, il a proposé aux entreprises qui importent les produits incriminés de rejoindre une plateforme pour les inciter à s’engager, mais sans mesures contraignantes. L’Etat veut aussi parvenir à l’autonomie protéique dès 2030 pour nourrir les animaux d’élevage nourris par exemple au soja. Pour Greenpeace, « le gouvernement français n’a toujours pris aucune mesure concrète visant à respecter son engagement d’éliminer la déforestation importée« . L’ONG réclame l’interdiction de « toute importation de soja et d’huile de palme dont (le gouvernement) n’a pu obtenir la garantie que cette matière première n’est pas liée à la déforestation, la dégradation des forêts ou la destruction d’écosystèmes naturels« , selon un communiqué.

Greenpeace demande aussi « un plan d’action clair comportant des objectifs chiffrés et limités dans le temps », de soutenir une réduction de la consommation de viande, d’exclure « l’huile de palme de la liste des biocarburants reconnus par l’Etat et l’élargir au soja« .

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