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L’incendie, qui s’est déclaré le 5 septembre en fin d’après-midi dans le cœur du Parc national des Calanques, a parcouru environ 390 hectares.

Au départ de Luminy, l’incendie s’est très rapidement propagé en direction de Cassis sur la zone de la route de la Gineste, attisé par un vent violent. L’impact paysager est important : la zone touchée se situe aux abords de la cité universitaire de Luminy et de part et d’autre de la route de la Gineste, une route touristique et de transit qui traverse le cœur de Parc national.

Toutefois, aucun des grands sites paysagers littoraux des Calanques, aucun site écologique majeur et aucune porte d’entrée touristique du Parc national n’ont été impactés. L’incendie a principalement parcouru des formations de garrigues et de jeunes pinèdes. Trois habitats naturels d’intérêt communautaire (considérés comme rares et fragiles par l’Union européenne) ont cependant été concernés : falaises, éboulis et pelouses calcaires. Les sols et leurs humus ont également été affectés. Par ailleurs, les conséquences de l’incendie aggravent les risques d’érosion des sols et de dégâts des eaux en cas de fortes pluies.

Le contexte périurbain du territoire, au cœur de la métropole Aix-Marseille Provence, soumet le Parc national des Calanques à de très fortes pressions, dont les principales sont les pollutions, la fréquentation intensive et le risque de feux de forêt.

La réduction du risque d’incendie figure ainsi, dans la charte du Parc national, comme l’un des 5 défis majeurs. Parmi les actions menées pour prévenir et lutter contre les incendies, l’établissement public du Parc national, les villes de Marseille et de Cassis travaillent depuis plusieurs mois sur un plan de protection des forêts contre l’incendie en lien avec le bataillon des marins-pompiers de Marseille, le service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône, l’ONF et les services de l’Etat.