Argentine: forte mortalité de lions de mer attribuée à la grippe aviaire

Myléne de Pixabay

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Myléne de Pixabay
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Plus d’une centaine de cadavres de lions de mer ont été retrouvés ces derniers jours sur les côtes argentines, une forte mortalité attribuée à la grippe aviaire, ont indiqué mardi les autorités sanitaires.

Dans la province de Rio Negro (sud), le secrétariat à l’Environnement a fait état dans un communiqué de « plus de 50 spécimens morts le long de la côte, et autant avec des symptômes compatibles avec la grippe aviaire ».  Plusieurs dizaines d’autres cadavres de lions de mer ou d’otaries à crinière (otaria flavescens), espèce emblématique locale, ont été recensés sur les côtes de Mar del Plata ou Necochea, à 400-500 km au sud de Buenos Aires, jusque dans la province de Santa Cruz à l’extrême sud du pays, selon le Service national de santé et de qualité agroalimentaire (Senasa).  Quasiment chaque jour depuis la mi-août, de nouveaux cas sont rapportés le long des plus de 4.500 km de côte argentine sur l’Atlantique, depuis le Rio de la Plata jusqu’à la Terre de feu, où de premiers signalements ont été effectuées début août.  Le Senasa a indiqué avoir formellement identifié en laboratoire des cas « d’influenza aviaire hautement pathogène » sur des prélèvements réalisés sur des lions de mer dans les provinces de Rio Negro, Buenos Aires, Santa Cruz, Chubut. Toutefois les analyses réalisées ces dernières semaines sur des cas suspects n’ont pas toutes donné de résultat positif.  Le Senasa a diffusé des recommandations expresses pour éviter l’accès aux plages où des animaux morts ont été recensés, et généralement éviter de s’approcher des mammifères marins, car le virus est « potentiellement une zoonose » (transmissible à l’homme) en cas de contact.  Depuis le début 2023, plusieurs milliers de spécimens d’espèces marines sont mortes sur les côtes Pacifique du Pérou et du Chili, une mortalité en grande partie attribuée à la grippe aviaire.