A l’occasion du G7, dix entreprises de transport maritime françaises ont adhéré à la charte SAILS de bonnes pratiques, afin de mieux protéger les milieux marins.
Le transport maritime assure plus de 90 % du commerce international en volume, mais son impact environnemental est important. Il représente ainsi 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et a un impact direct sur les milieux marins : collision avec des mammifères marins, pollution sonore, menace pour la vie maritime. La pollution de l’air issue des navires nuit également à l’environnement et à la santé des habitants du littoral. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
Le 23 août lors du G7, Emmanuel Macron a rencontré les principaux armateurs français, qui ont fait vœu d’un transport maritime soucieux de la protection de la planète. Ainsi, dix entreprises maritimes françaises (Brittany Ferries, CMA-CGM, Corsica Ferries, Corsica Linea, Express des Îles, Jifmar Offshore Services, La Méridionale, Louis Dreyfus Armateurs, Orange Marine et Ponant) se sont formellement engagées à « réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement, le climat et la biodiversité marine, en annonçant leur adhésion à la charte SAILS de bonnes pratiques du transport maritime pour la protection du milieu marin et du littoral« , souligne le Ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué.
Proposée par la France, la charte SAILS (pour Sustainable Actions for Innovative and Low-impact Shipping) a pour but de « mettre en valeur les actions des compagnies maritimes en matière environnementale et climatique, et de les encourager à mettre en place des démarches volontaires pour réduire leur impact environnemental. » En adhérant à la charte, les entreprises s’engagent ainsi à mettre en œuvre des mesures concrètes qui vont au-delà de leurs obligations dans un ou plusieurs domaines mentionnés par la charte : protection des cétacés (dispositifs anti-collision), réduction de l’impact sonore sous-marin des navires, réduction des émissions polluantes (carburants à fort taux de soufre), coopération scientifique, optimisation de la performance énergétique des navires, équipement des navires en dispositifs de traitement des eaux de ballast, adaptation de la navigation dans les aires marines protégées ou encore sensibilisation des passagers à la protection de l’environnement pour les compagnies de croisière et les ferries.
Durant le G7, la compagnie CMA-CGM, n°4 mondial du transport maritime, s’est par ailleurs faite remarquer en partageant sa décision de ne « jamais naviguer en Arctique« , ceci afin de réduire les impacts des bateaux et des pollutions dans ces zones polaires particulièrement fragiles.
[/ihc-hide-content]