Une étude publiée dans la revue Landscape and Urban Planning explique comment la richesse et la diversité de plantes et oiseaux dans les parcs urbains influence notre santé mentale.
Vivre à proximité de parcs urbains ou de plans d’eau améliore la santé physique et mentale, c’est prouvé par un grand nombre d’études. Mais ces recherches se concentrent principalement sur la quantité d’espaces verts sans tenir compte de la qualité de la biodiversité. Une nouvelle étude récemment publiée dans la revue Landscape and Urban Planning s’intéresse à la relation entre la diversité des espèces et la santé humaine en Allemagne. Les analyses prennent en considération à la fois la richesse des espèces et leur abondance et se concentre sur deux groupes taxonomiques : les plantes et les oiseaux. La richesse correspond au nombre d’espèces différentes de plantes et d’animaux, tandis que l’abondance rend compte du nombre d’individus, ici pour les oiseaux, car aucune donnée d’abondance appropriée n’était disponible pour les plantes.
Les résultats obtenus démontrent que la protection des habitats ruraux et urbains favorisant une grande richesse en espèces sert non seulement les objectifs de conservation, mais améliore également le bien-être humain et la bonne qualité de vie. Garantir une certaine diversité d’espèces dans les parcs urbains est ainsi un moyen supplémentaire de favoriser la santé publique et d’éviter une augmentation des coûts de services de santé publique selon les auteurs. De plus, la connaissance des liens entre la biodiversité et la santé pourrait servir à concevoir des stratégies visant à employer des solutions fondées sur la nature pour promouvoir le bien-être humain.
En outre, les chercheurs veulent montrer à travers cette étude que la planification paysagère et urbaine est un outil important pour servir aussi bien la conservation de la biodiversité que la santé humaine. Ils précisent par ailleurs que les zones protégées ne devraient pas seulement être appréciées pour leur contribution à la conservation de la biodiversité, mais aussi en tant que « carrefours de la santé »