Thierry Burlot, président de l’Office français de la biodiversité, vice-président chargé de l’Environnement à la région Bretagne et ex-PS soutenu par LREM, l’UDI et le Modem, veut « créer les conditions » pour être candidat sans étiquette aux prochaines régionales, a-t-il annoncé dimanche.
« Je veux créer les conditions de cette candidature en essayant de rassembler les Bretons autour de valeurs (…) Je souhaite le rassemblement le plus large possible. Certains socialistes ou ex-socialistes pourraient me rejoindre, certains écologistes pourraient être partants, a déclaré ce proche de Jean-Yves Le Drian sur France 3. Je suis certain d’une chose, c’est qu’aujourd’hui la question environnementale sera au cœur de cette campagne électorale »,a ajouté ce spécialiste de la qualité de l’eau âgé de 61 ans.
Membre du groupe socialiste au conseil régional, cet ancien fonctionnaire territorial est également président de l’Office français pour la biodiversité (OFB), président du Cercle de l’eau, et vient d’être réélu à la présidence du comité de bassin Loire Bretagne, sorte de parlement de l’eau qui regroupe usagers, élus et représentants de l’Etat. Il se dit « particulièrement préoccupé par les thèmes de l’eau et de la gestion des déchets ». « Macron compatible », il a déclaré avoir voté pour Emmanuel Macron aux deux tours de la présidentielle de 2017 tout en assurant vouloir garder un regard critique. Il sera opposé notamment au président sortant, le socialiste Loïg Chesnais-Girard, qui avait succédé à Jean-Yves Le Drian à la tête de la région Bretagne et brigue un nouveau mandat.
Initialement prévues en mars, les élections régionales et départementales ont été reportées en raison de la crise sanitaire et devraient se tenir en juin.