L’État a rationalisé la recherche et l’enseignement supérieur autour des sujets liés à l’agriculture, l’alimentation et l’environnement en créant l’Inrae, premier organisme scientifique spécialisé dans ces domaines issu de la fusion de l’Inra, l’Irstea et l’Institut Agro, né du rapprochement de Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest.
Le rapprochement de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), prévu début 2018, est effectif depuis le 1er janvier sous la forme d’un nouvel Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), ainsi que celui des deux établissements d’enseignement supérieur, indiquent différents communiqués issus des ministères de l’Agriculture, de la Recherche et de l’Inrae. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
L’Inrae, qui accueille désormais quelque 12.000 chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs, est doté d’un budget de plus d’un milliard d’euros. L’institut est composé d’un peu plus de 200 unités de recherche et d’une quarantaine d’unités expérimentales au sein de 14 départements scientifiques, implantées dans 18 centres de recherche répartis sur toute la France. Depuis 1999, 137 start-up innovantes ont été créées autour de l’Inrae qui accueille quelque 2.000 doctorants dont 40% sont de nationalité étrangère. « L‘humanité et la planète font face à un changement global qui crée de nouvelles attentes vis-à-vis de la recherche: atténuation et adaptation au changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, préservation des ressources naturelles, restauration de la biodiversité, anticipation et gestion des risques » indique l’Inrae dans un communiqué pour expliquer ses futures missions.
Avant la fusion, l’Inra employait environ 8.400 personnes et l’Irstea environ 1.500. De son côté, l’institut Agro sera « destiné à accompagner la transition agroécologique de notre agriculture » en complément du pôle AgroParisTech de l’université Paris Saclay, précise un communiqué distinct du ministère de l’enseignement supérieur et de celui de l’agriculture. Ce nouveau pôle universitaire doit apporter un soutien renforcé aux acteurs des filières agricole et alimentaire pour conduire les transitions en cours « et notamment d’appui à l‘enseignement technique agricole« , précise le communiqué.
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