🔻40 « nouveaux » emplois dans les parcs nationaux et parcs naturels marins

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La ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili et la secrétaire d’État en charge de la Biodiversité Bérangère Abba ont annoncé l’augmentation des effectifs des parcs nationaux et des parcs naturels marins.

Dans le cadre de la Stratégie Nationale pour les aires protégées du gouvernement français, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et la secrétaire d’État en charge de la Biodiversité Bérangère Abba, ont annoncé le renforcement des effectifs des opérateurs de l’État dans les parcs nationaux et les parcs naturels marins. Ils bénéficieront de 40 nouveaux emplois équivalent temps plein (ETP) qui seront répartis sur l’ensemble des parcs. 20 d’entre eux seront distribués dans les Aires marines protégées, 10 dans les parcs nationaux et 10 autres dans les parcs « historiques ». Une décision qui selon le Ministère de la Transition écologique « concrétise l’engagement pris par le Président de la République lors du One Plannet Summit du 11 janvier 2021 ».

Ces 10 dernières années, les parcs nationaux et parcs naturels marins ont vu leurs effectifs considérablement réduits. Cette annonce est alors accueillie à bras ouvert, cependant, les professionnels restent tout de même sur leurs gardes. Le Syndicat National de l’Environnement (SNE) explique à France 3 Auvergne Rhône-Alpes qu’il s’agit en fait « d’un rééquilibrage ». « Beaucoup de questions restent en suspens quant aux moyens que va déployer l’État pour les zones en protection renforcée ». Dans un communiqué, le SNE explique craindre que derrière cette annonce se cache un jeu de dupes entres services et opérateurs du Ministère de la Transition écologique, « déshabiller les uns pour habiller les autres ». Il rappelle que sur 10 ans, malgré la création de deux parcs nationaux, le volume des emplois perdus par les parcs est bien supérieur au nombre d’emplois qui vont être créés cette année, en particulier dans les parcs historiques (Cévennes, Écrins, Mercantour…) qui ont perdu une vingtaine d’emplois.

En 10 ans, le parc des Écrins a observé une baisse d’un cinquième de ses effectifs. Les agents y sont passés de 109 à 85. « Des baisses continues d’effectifs demandées chez l’ensemble des opérateurs de l’environnement pour réduire la dépense publique » notait déjà France Culture en mars 2020. Samy Jendoub, garde-moniteur depuis 20 ans au Parc National des Écrins explique à France 3 Auvergne Rhône-Alpes que les employés du parc vont enfin pourvoir recommencer à remplir correctement et pleinement leurs missions de protection et de prévention « comme il y a 10 ans en fait ».