Le 9 juillet 2018, la plateforme d’Épidémiosurveillance en santé végétale (ESV) a été lancée. Aujourd’hui opérationnelle, cette plateforme a pour objectifs de veiller et contribuer à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de la surveillance épidémiologique en santé végétale.
La plateforme d’Épidémiosurveillance en santé végétale (ESV) lancée en juillet 2018 est aujourd’hui opérationnelle. Elle permet de veiller et contribuer à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de la surveillance épidémiologique en santé végétale. Elle gère et traite de nombreuses données de surveillance collectées en France par les services de l’État dans le but d’améliorer les plans de surveillance et de prévention et d’anticiper les problèmes phytosanitaires grâce à une veille sanitaire internationale.
Dans un contexte de mondialisation massive où d’intenses volumes d’échanges internationaux sont enregistrés, le réchauffement climatique favorise l’introduction d’espèces exotiques à fort risque phytosanitaire. En évaluant le risque, l’ESV va permettre de diminuer les délais entre l’arrivée de nouveaux bio agresseurs et la mise en place de plans de surveillances. Ainsi, il y aura moins de pressions sur les cultures et forêts.
« Les missions de cette plateforme sont orientées vers les dispositifs de surveillance, l’expertise phytosanitaire et la communication scientifique, l’échantillonnage, l’analyse et la qualité des données ainsi que sur la gestion de systèmes d’information », indique l’Inrae dans un communiqué, « Son champ d’action couvre potentiellement tout danger sanitaire ou phénomène phytosanitaire ayant ou pouvant avoir un impact sur l’état sanitaire des végétaux et les effets non intentionnels des pratiques agricoles sur l’environnement ».
L’ESV couvre potentiellement tout danger sanitaire ou phénomène phytosanitaire ayant ou pouvant avoir un impact sur l’état sanitaire des végétaux et les effets non intentionnels des pratiques agricoles sur l’environnement.