La canicule de fin juin a eu des conséquences importantes sur les centres de soin à la faune sauvage, notamment en Hérault : beaucoup d’animaux, dont les martinets, ont eu besoin de soin.
Afflux d’animaux et d’appels : depuis le 28 juin la canicule a augmenté considérablement l’activité déjà surchargée de l’hôpital de la faune sauvage de Laroque, dans l’Hérault, a assuré à l’AFP une de ses bénévoles. « Nous avons beaucoup d’oiseaux qui tombent de chaleur« , explique Catherine Audic, citant notamment des martinets, des geais, des pies, des passereaux ou des faucons crécerelles, qui ont « très chaud là où ils nichent« . Le centre accueille également « des écureuils qui arrivent hyper maigres » ou encore « des hérissons qui se jettent plus que d’habitude encore dans des piscines parce qu’ils ne supportent pas la chaleur et le manque d’eau« . [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
L’hôpital accueillait jeudi environ 500 animaux, sans compter les centaines de soins prodigués et d’appels reçus ces derniers jours. Heureusement, se réjouit Mme Audic, « les bénévoles arrivent aussi massivement mais nous avons besoin de plus d’aide encore car nous avons trois semaines d’avance sur le nombre d’animaux reçus par rapport aux années précédentes« . Les bénévoles de ce centre de soins pour animaux sauvages appellent les particuliers à penser à mettre de l’eau à l’extérieur pour les animaux et en particulier les oiseaux. Les effets de la canicule se font sentir durablement sur la biodiversité qui est « plus que jamais menacée« , souligne Mme Audic. En Hérault également, le Centre de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac connaît le même afflux d’animaux souffrant de la chaleur. Le centre a été saturé d’appels téléphoniques depuis les derniers jours de juin. Jusqu’à 150 oiseaux ont été apportés quotidiennement, contre cinq fois moins les étés précédents. Le refuge de la LPO de Villeveyrac a été contraint de refuser des oiseaux apportés. « Cette période est une période charnière car nous sommes en pleine reproduction« , explique la LPO Hérault.
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