Il y a des gens qui ont du temps à perdre. Ces chercheurs par exemple, qui se sont « amusés » à calculer le total mondial des subventions publiques qui financent des activités entrainant l’anéantissement de la faune et de la flore et une augmentation du réchauffement de la planète.
Dites un chiffre, pour voir, entre beaucoup et encore plus.
1 800 milliards de dollars !
Par an.
Vous voulez le détail ? Pas de problème : le rapport, produit par l’ONG Business for Nature, estime que chaque année l’industrie des combustibles fossiles bénéficie d’un soutien financier d’au moins 640 milliards de dollars, l’agriculture de 520 milliards de dollars et l’utilisation non durable de l’eau douce de 350 milliards de dollars. Les exemples vont des subventions à la production de soja en Amazonie et aux plantations d’huile de palme en Asie du Sud-Est aux prix de l’énergie artificiellement bas pour le pompage des eaux souterraines en Iran et à la mauvaise gestion de l’eau en Californie.
Un autre rapport, de la Banque mondiale celui-là celui-là, prévient que plus d’un milliard de personnes risquent d’être chassées de chez elles pour des raisons liées au climat.
« Et pendant ce temps-là…
- …Grand-père court après la bonne » (c’est Brel qui a cafté) ;
- Valérie Pécresse ânonne qu’elle ne « se résout pas » au « grand remplacement » ;
- Le climat et la biodiversité sont les grands absents de la campagne présidentielle alors que 94 % des Français estiment qu’il s’agît d’un « enjeu capital ».
« Comment voulez-vous, bonnes gens qu’nos bonnes bonnes / Et que notre belle jeunesse » n’aient pas envie de voter pour Grand-père aux élections futures ?