La Chine a annoncé que son emblème, le panda géant, n’est plus classé « en danger d’extinction » sur la liste rouge de l’UICN. Il est désormais reclassé comme « vulnérables ».
Les pandas géants étaient jusqu’à présent classés « en danger d’extinction » à l’état sauvage sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), mais ont été reclassés comme « vulnérables », avec une population de 1 800 individus hors captivité, d’après les autorités chinoises. Le chef du département de la conservation de la nature et de l’écologie du ministère de l’Environnement, Cui Shuhong, a déclaré que ce reclassement était le résultat de « l’amélioration des conditions de vie et des efforts de la Chine pour maintenir l’intégration de leurs habitats ». Selon lui, cette annonce reflète les efforts nationaux déployés pas la Chine pour préserver la biodiversité. « Les autorités se sont efforcées d’étendre les habitats des pandas géants et ont replanté des forêts de bambou pour les nourrir ».
La Chine a pris la décision de reclasser cette espèce emblématique du pays cinq ans après que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a décidé d’effectuer ce changement sur sa liste. Le journal britannique The Guardian explique qu’à l’époque, de nombreux experts chinois avaient contesté cette décision, estimant qu’elle était trompeuse et qu’elle entraînerait une certaine complaisance en Chine, où les animaux sont considérés comme un trésor national.
Cette annonce a été accueillie avec une très grande joie sur les réseaux sociaux. En revanche, les pandas géants ne sont toujours pas sortis d’affaires : ils sont en effet toujours confrontés à des menaces à long terme. L’UICN a déclaré que le changement climatique pourrait détruire plus de 35 % de leur habitat en bambou au cours des 80 prochaines années.