Les trappeurs officiellement hors-la-loi en Californie (1 mn)

Photo © Jacqueline macou de Pixabay

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Figures mythiques du far-west, les trappeurs ont fait les beaux jours de la Californie, décimant au passage un certain nombre d’espèces à fourrure, comme les loups et les loutres : leur activité est désormais officiellement interdite dans cet Etat américain.

Les Etats-Unis ont interdit les activités de trappeur sur leur territoire. La loi sur la protection de la faune sauvage signée mercredi 4 septembre par le gouverneur démocrate Gavin Newsom permet toujours la pose de pièges pour les animaux nuisibles (rats, taupes, etc.), notamment pour préserver les cultures agricoles.Mais elle interdit toute utilisation de pièges de trappeurs pour un « usage commercial ou récréatif« , sur des terrains publics ou privés. Le but de cette loi est explicitement « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure« , ce qui implique généralement que les animaux sont piégés puis étranglés ou battus à mort pour ne pas endommager leur pelage. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]

Tout en qualifiant ces pratiques de « cruelles« , comme beaucoup d’autres opposants à la fourrure, la représentante démocrate qui a porté cette loi, Lorena Gonzalez, a cependant mis en avant un argument financier pour la promouvoir. Seuls 68 trappeurs ont été actifs en Californie en 2017 et le produit de leurs prises est largement insuffisant pour financer la régulation de cette activité par l’Office de la pêche et de la faune sauvage, comme la loi l’exige. Sur les 1.568 animaux piégés en 2017 (renards gris, coyotes, castors, blaireaux notamment), 1.241 ont été déclarés à la vente, pour un revenu total estimé à moins de 9.000 dollars. Cela ne couvrirait même pas « une fraction des coûts d’un seul garde-chasse » et reviendrait « de facto à subventionner » le piégeage, estime la loi.Les élus de Californie étudient également la possibilité d’interdire toute vente de fourrures dans l’Etat, y compris pour les vêtements.

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