L’UICN a commenté les résultats du dernier rapport du GIEC sur les impacts déjà observés du changement climatique sur les océans et la cryosphère, les risques à venir, mais également les solutions d’adaptation et d’atténuation possibles fondées sur les littoraux et océans.
Le rapport spécial publié le septembre 2019 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a brossé un portrait catastrophique des océans et de la cryosphère dans le contexte des changements climatiques. Dans un communiqué, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a réagi à ce rapport qui rappelle qu’atteindre les objectifs d’atténuation fixés par l’Accord de Paris sur les changements climatiques et limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à bien moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels est crucial pour prévenir les impacts massifs et irréversibles des changements climatiques sur les écosystèmes côtiers et marins et leurs services. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
« Les Etats sont cependant encore loin de la profonde transformation de la société dont nous avons désespérément besoin pour faire face à ces changements climatiques », souligne le communiqué. L’UICN rappelle que les Solutions fondées sur la nature (SFN) et l’Adaptation fondée sur les écosystèmes sont des outils essentiels pour s’adapter aux bouleversements climatiques, tout en contribuant à atténuer leurs effets. « La protection des écosystèmes côtiers, tels que les mangroves, les herbiers marins et les marais littoraux, peut contribuer à la séquestration continue du carbone. Inversement, la destruction de ces écosystèmes contribue aux émissions de carbone. » La mise en place d’aires marines protégées et d’autres mesures d’adaptation, telles que des limites de capture préventives pour prévenir la surpêche, peuvent également aider à protéger les écosystèmes océaniques et à protéger les humains des effets des changements climatiques, notamment le réchauffement, la désoxygénation et l’acidification des océans. Toutes ces solutions nécessitant de nouveaux moyens financiers, L’UICN a créé le Mécanisme de financement du capital naturel bleu avec le gouvernement luxembourgeois. « Ce mécanisme aide les investisseurs à s’impliquer dans la construction d’un avenir durable et résilient au climat, fondé sur l’utilisation durable et la conservation des écosystèmes côtiers et marins », explique l’UICN, qui annonce pour finir que son prochain rapport sur la désoxygénation des océans sera publié à la COP25 de laConvention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
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