La nouvelle définition du bon état écologique des eaux marines adopte une approche par le risque qui prend fortement en compte les impacts humains.
Les eaux marines ont une nouvelle définition de leur « bon état écologique ». Un arrêté du 26 septembre 2019, qui remplace celui du 17 décembre 2012, transpose en droit français les méthodes normalisées d’évaluation de l’état écologique des eaux marines, avec les critères demandés par la Commission européenne dans une décision de mai 2017. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
Toute évaluation devra ainsi adopter une approche par les risques : quels impacts des pressions anthropiques, quels changements globaux, quelle capacité de résilience des écosystèmes ? Si la variabilité naturelle de ces derniers est également prise en compte, l’arrêté met donc l’accent sur l’impact de l’homme dans sa nouvelle définition du bon état biologique d’une eau marine. Onze critères descripteurs servent de base pour la définition : ladiversité biologique, les espèces non indigènes, les espèces exploitées, le réseau trophique marin, l’eutrophisation, l’intégrité des fonds marins, les conditions hydrographiques, le contaminants, les questions sanitaires, les déchets marins et l’énergie marine.
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