5000 puces japonaises ont été lâchées à Amsterdam pour lutter contre la renouée japonaise, une plante invasive qui menace la biodiversité locale.
Amsterdam a pris la décision de lâcher 5000 puces japonaises pour lutter contre la renouée du Japon, une plante invasive qui menace la biodiversité locale. Le gouvernement néerlandais s’autorise une dérogation à l’interdiction d’introduction d’espèces exotiques face à l’augmentation des coûts liés aux espèces envahissantes telles que la renouée du Japon. Cette plante, la « Fallopia Japonica » est tristement célèbre pour ses racines, capables de briser le béton. Elle cause aujourd’hui des dommages importants aux fondations des bâtiments, trottoirs et aux digues d’Amsterdam et coûte ainsi des millions d’euros par an. La renouée du Japon porte également atteinte à la qualité de l’eau et augmente les risques d’inondations.
Afin de lutter contre cette espèce invasive, des tests en laboratoire ont été effectués avec des puces foliaires, les psylles de la renouée du Japon (Aphalara itadori). Elles seraient capables de tuer les jeunes pousses et potentiellement d’arrêter la croissance de la plante en aspirant sa sève. 5000 puces ont été lâchées sur trois sites. L’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation a précisé que ces puces ne constituaient aucune menace pour la biodiversité indigène.
Cette espèce de plante invasive, introduite et cultivée au Pays-Bas comme Plante ornementale entre 1829 et 1842, constitue un problème majeur dans toute l’Europe. La capitale néerlandaise a déjà tenté plusieurs techniques pour contrôler la croissance de la plante. Que ce soit l’utilisation du feu, d’eau chaude et même le laser, rien n’y fait.