Un tiers du territoire français joue un rôle irremplaçable pour la biodiversité (1 mn)

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Selon une étude publiée par le Commissariat général au développement durable (CGDD), plus du tiers du territoire métropolitain abrite des zones clés pour la biodiversité… et leur couverture par des aires protégées est « insuffisante ».

La biodiversité est façonnée par de multiples facteurs (historiques, géographiques, écologiques et anthropiques) qui induisent une répartition hétérogène de la faune et de la flore sur le territoire métropolitain. Cette variabilité conduit à identifier les territoires de la métropole qui contribuent le plus à la richesse globale en espèces. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]

Ces zones clés, qualifiées d’ « irremplaçables » dans l’étude du CGDD, occupent plus du tiers du territoire métropolitain. Elles sont davantage situées sur le littoral, en montagne et dans la région méditerranéenne, et moins fréquentes dans les secteurs de grandes cultures. Ces zones clés de biodiversité peuvent être soumises, sur plus de 10 % de la superficie de la métropole, à des pressions liées à l’urbanisation ou à l’agriculture qui sont à l’origine de forts à très forts enjeux de biodiversité.

La superposition de ces zones possiblement sous tension et des espaces protégés (protections réglementaires, foncières et réseau Natura 2000) montre, sur 5 % du territoire, une couverture a priori insuffisante ou quasi nulle de ces enjeux nationaux de biodiversité. Les zones de vigilance se concentrent, entre autres, dans l’arrière-pays méditerranéen, la vallée du Rhône, la région francilienne et ses abords, la Flandre, le nord de l’Alsace et le sud du Maine-et-Loire.

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