Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne : les inquiétudes de FNE

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A l’occasion d’un déplacement de Barbara Pompili, France Nature Environnement exprime ses inquiétudes sur l’état d’avancement du projet, près de 10 ans après son lancement.

FNE déplore notamment « une gouvernance très singulière » du Groupement d’intérêt public (GIP) en charge de conduire la création du parc. Ainsi : « Madame le préfet qui coordonne le projet, a décidé de piloter les groupes de travail sur la chasse, la forêt et l’agriculture. Elle s’oppose à la présence de représentants des associations de protection de la nature et de l’environnement (APNE) et à la transmission des informations issues des travaux de ces groupes.

La Secrétaire d’État en charge de la Biodiversité a indiqué que ce projet devait être construit « tous ensemble ». Les APNE attendent donc d’être pleinement associées pour apporter leurs propositions constructives. »

Le communiqué de FNE relève par ailleurs que « la genèse du projet de parc national « feuillus de plaine » visait à identifier, au sein de ce cœur, une « réserve intégrale » d’au moins 3 000 ha d’un seul tenant. Cette réserve devait être un véritable havre de paix pour la biodiversité puisque ce type de réserve n’autorise quasiment que des études scientifiques. Or, d’après les informations de FNE,  « il semble que beaucoup d’activités humaines impactantes (sylviculture et agriculture intensives, chasse, circulation motorisées, sports de nature, etc.) vont pouvoir se dérouler dans le cœur et même certaines dans la réserve intégrale. Une aberration qui va à l’encontre de la logique et des objectifs liés au statut de parc national ».