Dans le cadre de son Green Deal, la Commission européenne continue de mettre en place des plans d’actions pour devenir une Europe neutre en carbone d’ici 2050. Son nouvel objectif est de développer le secteur de l’Agriculture Biologique en stimulant la demande en produits bio.
Dans le cadre du Green Deal pour une Europe neutre en carbone d’ici à 2050, la Commission européenne a présenté un nouveau plan d’actions pour stimuler la demande en produits bio. Actuellement, environ 8,5% de la superficie agricole de l’Union Européenne (UE) est dévolue à l’agriculture biologique. D’ici à 2030, il est prévu que ce taux atteigne entre 15 et 18%, un chiffre insuffisant selon la Commission Européenne.
« Le rôle de l’agriculture biologique dans le maintien d’un écosystème sain, en respectant la biodiversité et l’existence des prédateurs naturels, ainsi que la préservation d’un équilibre écologique est reconnue », indique la Commission Européenne. Pour booster les bénéfices environnementaux liés au développement du secteur biologique, la Commission lance une stratégie visant à atteindre un taux de culture de 25% d’ici 2030. « Certains États membres ont déjà atteint une part supérieure à 20%, ce qui montre la faisabilité de l’objectif », ajoute-t-elle. La commission souhaite développer trois axes : stimuler la consommation tout en maintenant la confiance des consommateurs, augmenter la production et améliorer la durabilité du secteur. Elle annonce vouloir miser sur l’information et la communication pour promouvoir la consommation de produits biologiques, encourager une plus grande utilisation de ces produits dans les restaurants scolaires publics au moyen des marchés publics et d’augmenter la distribution de produits bio dans le cadre du programme de l’UE à destination des écoles.
Pour atteindre ses objectifs, la Commission européenne entend s’appuyer sur la future PAC (Politique Agricole Commune). Les programmes de développement durable de la PAC ont permis aux agriculteurs de bénéficier d’un soutien financier pour convertir leurs exploitations à la production biologique et les maintenir. « Ce soutien s’est avéré fondamental pour inciter les agriculteurs à se convertir à l’agriculture biologique. Il est un facteur important de l’augmentation de la superficie des terres consacrées à la production biologique », explique la Commission.
