Le jury de la 9e édition du concours « Capitale Française de la Biodiversité » a élu cette année la Métropole de Lyon pour ses « solutions fondées sur la nature ».
La Métropole de Lyon succède à la ville de Besançon comme « Capitale Française de la Biodiversité. L’Agence française pour la biodiversité (AFB) est co-organisatrice de ce concours qui avait cette année pour thème « Climat : la nature source de solutions ». Dès 1992, la Métropole avait mis en place une stratégie écologique urbaine puis s’était dotée d’une charte de l’écologie urbaine. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
Depuis plusieurs années, elle « associe son travail sur le climat à celui sur la place de l’arbre, de l’eau et de la nature sur son territoire : augmentation de la surface d’espaces publics ombragés, stockage de l’eau de pluie dans les espaces verts, plantation de nouveaux arbres en variant leurs espèces…« , explique l’AFB dans un communiqué. Ainsi trois cent mille arbres supplémentaires d’espèces variées doivent y faire passer la part du territoire ombragé de 27 à 30 % d’ici 2030. « La collectivité et ses partenaires restaurent et renaturent également les cours d’eau et leurs berges comme, par exemple, sur les bords de Saône« , recréant des milieux pouvant héberger une biodiversité variée et absorber l’eau des pluies intenses ou des crues.
La métropole a également engagé, à travers le projet « Ville perméable », un chantier de désimperméabilisation des espaces urbains et de stockage de l’eau de pluie dans les espaces verts. « Enfin, la Métropole de Lyon gère de manière écologique exemplaire de grands parcs, poumons verts du territoire et réservoirs de biodiversité. »
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