Un sondage réalisé dans 8 pays développés montre que l’écologie est devenue la première préoccupation des citoyens, devant le terrorisme ou les questions économiques.
« Le temps presse pour sauver la planète » : une très large majorité des citoyens interrogés dans 8 pays développés (Italie, Brésil, France, Allemagne, Canada, USA, Royaume-Uni et Pologne) se disent « tout à fait d’accord » ou « partiellement d’accord »avec cette opinion. Les chiffres vont de 83 % d’assentiment (dont 62 % de « tout à fait d’accord ») en Italie à « seulement » 58 % (dont 38 % de « tout à fait d’accord »)aux USA. C’est le principal enseignement d’un sondage international réalisé à la demande du groupe antifasciste anglais HopeNotHate.
La dégradation du climat est considérée comme le problème le plus important auquel le monde est confronté, devant les migrations, le terrorisme et l’économie mondiale, dans sept des huit pays étudiés. Aux États-Unis, elle vient en troisième position derrière le terrorisme et les soins de santé abordables. [ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5″ ihc_mb_template= »1″ ]
L’écrasante majorité des personnes interrogées dans chaque pays – 80 % en France a déclaré qu’elle voyait déjà l’influence de la crise climatique dans les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les inondations, et environ deux tiers la décrivent comme une menace directe pour les citoyens ordinaires dans leur pays. Le sondage montre également que peu de gens pensent que leurs gouvernements en font assez – seulement 23% au Royaume-Uni, 20% en Allemagne, 23% au Brésil et 26% aux Etats-Unis sont d’accord pour dire que les ministres prennent des mesures suffisantes. Les sondés déclarent souhaiter que les gouvernements soient plus sévères envers les grands pollueurs et qu’ils les forcent à payer pour les dommages qu’ils ont causés… tout en restant sceptiques : au moins les deux tiers suggèrent que les politiciens font passer les intérêts des grandes sociétés pétrolières et gazières avant ceux des citoyens.
Un autre sondage, réalisé en France celui-là, à l’initiative de Vigeo-Eiris, montre que les épargnants sont disposés à orienter leurs investissements vers des produits « écologiques » : parmi les sujets que les sondés veulent voir pris en compte de façon prioritaire dans leur épargne, les sujets environnementaux suscitent un intérêt croissant (pollution : 82%, contre 80% en 2018, changement climatique : 76%, contre 71% en 2018, biodiversité : 69%, contre 63% en 2018). L’intérêt affiché pour les sujets sociaux et sociétaux (emploi : 78%, respect des droits humains : 76%, conditions de travail : 73%, développement économique local : 72%, égalité homme/femme : 68%) reste stable et notoire. La biodiversité, thème de la Semaine de la Finance Responsable 2019, enregistre une progression de 5 points par rapport à 2018. Plus d’un tiers des sondés se disent prêts à investir dans un produit financier dédié à ce thème.
Lancée en 2010, la semaine de la finance responsable a pour objectif de promouvoir une épargne qui vise le développement d’une économie durable, intégrant résolument les sujets environnementaux et sociaux.
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