Un rapport transmis au Parlement dresse un bilan d’étape de la Stratégie nationale de transition écologique 2015-2020. Verdict : peut –et doit ! mieux faire.
Le rapport fait le point sur les évolutions en matière de développement durable entre février 2015 et décembre 2016. Il dresse ainsi un panorama des grandes orientations nationales et internationales, met en lumière l’engagement et les initiatives de l’ensemble du gouvernement et des acteurs de la société française pour la transition écologique et rend compte de la situation en France à travers une série d’indicateurs classés en quatre enjeux écologiques majeurs : le changement climatique, la perte de biodiversité, la raréfaction des ressources, et la multiplication des risques sanitaires environnementaux. Dans aucun de ces quatre domaines la situation ne peut être jugée satisfaisante.
Et les comparaisons internationales mentionnées dans le rapport sont rarement à l’avantage de la France. Ainsi, pour ce qui concerne la biodiversité, la France se comporte au mieux comme la moyenne de Etats européens en matière d’évolution des populations d’oiseaux communs, de consommation de phytosanitaires, ou d’état de conservation favorable des habitats naturels. En revanche, elle est la mauvaise élève européenne en matière d’artificialisation des sols (Europe : 4,1 %, France 5,2 %. Les sols français sont donc 25 % plus artificialisés que la moyenne européenne).