La Région Nouvelle-Aquitaine et l’Office national des forêts (ONF), en concertation avec l’interprofession, la fédération nationale des communes forestières (fncofor), la recherche et les associations, ont engagé une démarche commune : mettre en place un réseau « d’îlots d’avenir« . Objectif : innover au service de la lutte contre le changement climatique.
Les évolutions climatiques, actuelles et futures, rendent les forêts de Nouvelle-Aquitaine de plus en plus vulnérables. En parallèle, les diverses demandes de la société s’accentuent, notamment à l’égard des forêts publiques ouvertes par nature. C’est dans cet environnement changeant et dans le cadre de la feuille de route environnementale Néo Terra que la Région Nouvelle-Aquitaine et l’ONF ont engagé une démarche commune, en concertation avec les acteurs locaux : interprofession, fédération nationale des communes forestières (fncofor), le milieu de la recherche et les associations. L’objectif ? Développer ensemble un réseau de forêts pilotes afin d’impulser des actions innovantes pour promouvoir une gestion durable, multifonctionnelle et résiliente des forêts.
Parmi ces actions, on retrouve notamment la création d’îlots d’avenir, ces petites parcelles constituées de plantations de nouvelles essences et provenances dans le but de tester leurs adaptabilité aux changements climatiques. Entre 2020 et 2023, le programme Néo Terra prévoit la démultiplication de ces îlots d’avenir sur le territoire afin de disposer d’un échantillon-test significatif dans tous les contextes forestiers de la région. Les forêts publiques ont vocation à être de véritables laboratoires, catalysant l’innovation forestière sur des sites pilotes et dans le contexte d’un statut foncier maîtrisé du fait de la protection apportée par le régime forestier.
L’ambition est de créer 100 îlots d’avenir soit 150 hectares plantés, soit 180 000 plants ! Ce qui constituerait le plus grand réseau d’ilots forestiers d’avenir de France avec la région Grand-Est. Les essences ou provenances qui seront plantées ont été validées par le département Recherche, développement et innovation (RDI) de l’ONF, précuseur de ce dispositif à travers le projet de recherche RENEssences (Réseau national d’évaluation de nouvelles essences).
