Une histoire de fous

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Ecrire un édito, c’est parfois très simple : l’actualité s’en charge d’elle-même, il suffit de recopier. Cette dépêche de l’AFP par exemple (on vous la livre dans son jus) :

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Pesticides et problèmes de santé: le lien se précise pour six maladies
graves (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)
Par Amélie BAUBEAU, Paul RICARD
ATTENTION – ajoute réaction des producteurs de produits phytosanitaires  ///

Paris, 30 juin 2021 (AFP) – Les pesticides à nouveau pointés du doigt: il existe une « présomption forte » de lien entre l’exposition professionnelle à ces produits et six maladies graves, dont certains cancers et des troubles du cerveau, selon une vaste expertise française publiée mercredi.
Les six pathologies sont trois types de cancer (prostate, lymphomes non hodgkiniens, myélomes multiples), la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et une maladie respiratoire évolutive, la BPCO, selon l’expertise réalisée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Pour les quatre premières, la « présomption forte » de lien avec l’exposition professionnelle à certains pesticides avait déjà été mise en évidence lors d’une précédente expertise de l’Inserm, en 2013.
A la lumière des dernières connaissances scientifiques, cette liste passe de quatre maladies à six: troubles cognitifs (altération des fonctions cérébrales telles que la mémoire ou le raisonnement, pouvant évoluer vers la démence) et BPCO s’y ajoutent dans la mise à jour du rapport, dévoilée mercredi par l’organisme de recherche public.
(…)

Deux jours plus tôt, la Commission européenne avait triomphalement dévoilé la nouvelle Politique agricole commune, dotée d’un budget de 383 milliards d’euros, qui s’appliquera à partir de 2023. A travers des « écorégimes » soigneusement déterminés pour que rien ne change dans les pratiques agricoles au sein de l’Union, cette PAC subventionnera le recours toujours plus intense à ces molécules ravageuses pour la santé humaine et pour la biodiversité.

C’est donc maintenant scientifiquement établi : les pesticides rendent fou. Et de nos ministres aux dignitaires bruxellois, nos dirigeants ne sont pas épargnés.