À l’occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité le samedi 22 mai, ENGIE et l’IFOP (Institut français d’opinion publique) publient les résultats d’une enquête sur les Français, la biodiversité et les énergies renouvelables. De son côté et à l’approche des élections régionales et départementales les 20 et 27 juin 2021, la Ligue Pour la protection des Oiseaux (LPO) s’est basée sur un autre sondage réalisé avec l’IFOP en mai 2021 pour interroger les candidats têtes de listes sur leurs ambitions en matière de protection de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, le 22 mai, le groupe énergétique français ENGIE s’est associé à l’Institut français d’opinion publique (IFOP) pour réaliser un sondage sur le rapport des Français à la biodiversité et aux énergies renouvelables. Les résultats démontrent que 8 Français sur 10 se sentent concernés par la protection de la biodiversité et 86 % d’entre eux pensent que cet enjeu est compatible avec le développement des énergies renouvelables. Cette proportion est très stable au sein de la population quel que soit l’âge, la profession, la région, le niveau d’étude ou le type de commune, rurale ou métropole. Les personnes interrogées ont par ailleurs pointé du doigt ce qui leur semble être les principales menaces pesant sur la biodiversité : la pollution de l’eau, de l’air et des sols (62 %) et la surexploitation des espèces sauvages (surpêche, braconnage, déforestation) pour près d’un Français sur deux (47%).
Dans le même temps, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a mis en avant les résultats d’un sondage qu’elle a commandé à l’IFOP en mai 2021 sur l’adhésion des Français à différents enjeux liés à la biodiversité. Ce sondage montre de son côté que 82% des Français font de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité une priorité pour les années à venir. Il a aussi été relevé que 57% des citoyens font largement et prioritairement confiance aux associations de protection de la nature, contre 10% pour les élus et 7% pour l’État.
La LPO s’est servie de ces résultats pour interroger, à l’aide d’un questionnaire, les candidats têtes de listes aux prochaines élections régionales et départementales sur leurs ambitions en termes de protection de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique. L’association souhaite permettre aux électeurs d’en savoir plus sur la volonté des candidats en matière de connaissance de la biodiversité, d’espaces naturels protégés, d’aménagement du territoire, d’agriculture, d’éducation, de tourisme vert et loisirs.
