Les poissons consommés par l’homme sont issus à 53% de l’élevage et sont en augmentation constante depuis près de 60 ans.
Les poissons issus de l’aquaculture et donc de l’élevage, sont toujours plus importants dans les assiettes des consommateurs, par rapport aux poissons sauvages, issus de la pêche, selon un rapport biennal de l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dévoilé lundi 9 juillet. La production totale de poissons, toutes origines confondues, s’est élevée à 171 millions de tonnes en 2016, dans laquelle l’aquaculture a représenté près de 53% du poisson consommé par l’homme. « Avec des captures de pêche relativement stables depuis la fin des années 1980, l’aquaculture a assuré à elle seule, continuellement, la croissance impressionnante de l’offre de poisson pour la consommation humaine », soulignent les auteurs du rapport. Entre 1961 et 2016, l’augmentation annuelle de la consommation de poissons par l’homme a excédé l’augmentation de la population elle-même (+3,2% contre +1,6%), surpassant également l’augmentation de la consommation de viande (+2,8%), soulignent les auteurs de ce rapport. La consommation annuelle par habitant de la planète est passée de 9 kilos en 1961 à 20,2 kilos en 2015. Les premières estimations pour 2016 et 2017 tendent à faire grimper ce chiffre autour de respectivement 20,3 et 20,5 kilos. L’augmentation de la consommation a été favorisée par l’accroissement de la production mais également par d’autres facteurs, comme la réduction du gaspillage.