Une étude sur la génétique des grands phalangers volant (Petauroides volans), publiée par Scientific Reports a permis de découvrir des espèces distinctes de ce marsupial dans différentes régions d’Australie.
Le grand phalanger volant (Petauroides volans), est un petit marsupial qui vit dans les forêts à l’est de l’Australie. Une étude sur la génétique de cette espèce, publiée par Scientific Reports, a permis de découvrir d’autres espèces distinctes de ce marsupial dans les régions du sud, centre et nord de l’Australie. Avec les incendies ravageurs ayant entraînés une perte d’habitat et une mortalité généralisée chez les animaux, les scientifiques ont concentré leurs recherches sur la diversité et la structure génétique des espèces individuelles. Leur objectif est de protéger la résilience des espèces face au changement climatique. Le grand phalanger volant, marsupial arboricole nocturne est plutôt bien représenté dans l’est de l’Australie. D’autres populations ont été au sud, centre et nord du pays.
Les écologistes savaient que le grand phalanger volant pouvait présenter des tailles et couleurs différentes en fonction de son lieu de vie. Cependant, les scientifiques ne s’étaient jamais mis d’accord sur leur classification. Une équipe de chercheurs a alors effectué des tests génétiques à partir d’échantillons de tissus prélevés sur les différents spécimens dans certaines régions du Queensland, de Victoria et de musée. Les résultats suggèrent que ces marsupiaux sont trois espèces distinctes et non une seule espèce répartie à différents endroits.
Les résultats de ces recherches vont pouvoir être utilisées pour mieux comprendre les populations du grand phalanger volant qui sont sous la pression de la hausse des températures, des incendies et du défrichement. Le marsupial est en effet inscrit comme vulnérables sur la liste nationale des espèces sauvages à risque en raison de leur perte d’habitats. Les populations du sud du Victoria ont diminué de 80% aux cours des 20 dernières années. Le Dr Youngentob a confié au Sydney Morning Telegraph que la conservation des phalangers volant est devenue encore plus urgente et plus difficile maintenant qu’il y a trois espèces à prendre en compte.