La France, le Chili, le Costa Rica, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé un nouveau partenariat mondial visant à promouvoir le rôle des aires marines protégées en tant que solution fondée sur la nature dans la lutte contre le changement climatique.
En amont de la conférence des Nations unies sur le changement climatique et la biodiversité prévue fin 2021, la France, le Chili, le Costa Rica, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé un nouveau partenariat mondial. Celui-ci vise à promouvoir le rôle des aires marines protégées en tant que solution fondée sur la nature dans la lutte contre le changement climatique.
Le Partenariat international pour les aires marines protégées, la Biodiversité et le Changement climatique est composé de plusieurs agences nationales : le Comité conjoint de conservation de la nature (JNCC), Royaume-Uni ; le ministère de l’Environnement du Chili ; la NOAA et son Office en charge des Sanctuaires marins nationaux aux États-Unis ; le ministère de l’Énergie et de l’environnement (MINAE), Costa Rica ; et l’Office français de la biodiversité (OFB) en France.
Ces agences travailleront auprès des dirigeants mondiaux, avec le soutien scientifique de représentants de l’Union international de conservation de la nature (UICN) et de l’Alliance marine écossaise pour la science et la technologique (MAST), afin de s’assurer qu’ils disposent des informations et des outils nécessaires pour comprendre la contribution des AMP, et de la biodiversité qu’elles protègent, en tant que solutions pour aider à atténuer les effets du changement climatique sur l’océan. « Les AMP sont de plus en plus reconnues comme un outil clé pour maintenir et restaurer la résilience des écosystèmes dans un climat changeant, offrant des résultats positifs pour la biodiversité », explique l’OFB dans un communiqué annonçant ce partenariat ajoutant que « des réseaux d’AMP bien intégrés peuvent augmenter la survie des espèces en leur permettant de se déplacer et d’échapper à certaines pressions ».